Smart Africa et Kommlabs ont annoncé à Kigali un partenariat pour lancer un projet pilote visant à rechercher les contacts avec un nouveau cas testé positif de covid-19.
Smart Africa, qui a son siège à Kigali, et Kommlabs vont travailler en partenariat pour une initiative visant à rechercher les contacts avec un nouveau cas de covid-19.
Il suffira de porter un badge de la taille d’une carte d’identité. Lorsque deux tags seront en contact étroit, ils stockeront les identifiants anonymes de l’autre. Les données ne peuvent être téléchargées qu’en accédant physiquement à l’étiquette par un représentant autorisé, uniquement lorsqu’une personne a été testée « positive » à la Covid-19. Les données téléchargées à partir de l’étiquette sont ensuite utilisées pour informer les personnes qui ont pu être en contact étroit de surveiller les symptômes, de s’isoler ou de se présenter pour un test.
Cette manière de travailler permettra d’économiser beaucoup d’argent. « Nous avons vu des pays consacrer des ressources financières importantes aux tests mais avec un taux de positivité souvent inferieur à 5 %, » a déclaré Lacina Koné, directeur général de Smart Africa. « Il est clair que l’on peut économiser de l’argent en testant les bonnes personnes grâce à une recherche précise des contacts, » a argué M. Koné.
Concernant les vaccins qui pourraient être disponibles dans quelques mois, le patron de Smart Africa, Lacina Koné, affirme que la fin de la pandémie n’est pas pour demain. « Nous sommes loin de la fin de la pandémie et nous devons continuer à utiliser tous les outils technologiques innovants à notre disposition, » a-t-il ajouté.
Ce badge qui sera porté autour du cou sera disponible au mois de janvier. Il devrait rester fonctionnel pendant trois ans sans besoin d’internet ni d’être rechargé. Cette technologie adaptée au continent africain a été initiée au Rwanda.
Gérard Rugambwa